23 giugno 2006

Anche i ricchi piangono

Lo scicchissimo primo ministro francese Dominique de Villepin ha perso le staffe e ha insultato in Parlamento il capo dei socialisti Hollande. Il giorno dopo ha provato a scusarsi. Il resoconto dell'Assemblée Nationale sembra un romanzo di cappa e spada.

Seduta del 20 giugno 2006
M. Dominique de Villepin, Premier ministre - Monsieur Hollande, il est des moments dans la démocratie où l’on ne peut pas dire n’importe quoi (Vives exclamations sur les bancs du groupe socialiste). En 2000, c’est vous qui avez défini, avec Lionel Jospin, le pacte d’actionnaires; c’est votre responsabilité et nous remettrons les choses à plat (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP; vives exclamations sur les bancs du groupe socialiste).
Il est des moments dans une démocratie où on ne peut pas mélanger les carottes et les choux-fleurs, l’exigence de vérité et l’exigence de bonne gestion. Je dénonce, Monsieur Hollande, la facilité, et je dirai même en vous regardant, la lâcheté…
(Cris sur les bancs du groupe socialiste où les députés se lèvent)
M. le Président – Asseyez-vous, je vous en prie.
M. le Premier ministre -la lâcheté de votre attitude (Les députés socialistes, empêchés de se diriger vers le Premier ministre par les huissiers, se massent au pied de la tribune où leurs cris et huées couvrent la parole du Premier ministre), sa lâcheté, je le redis. (Les députés socialistes, toujours massés au pied de la tribune, continuent de crier, «Démission! Sortez!» rendant quasi inaudible le propos du Premier ministre).
J’ai relevé plusieurs contradictions dans votre propos, Monsieur Hollande. Tout d’abord, vous n’avez jamais assumé la moindre politique industrielle dans notre pays. Nous, nous avons posé les bases d’une politique énergétique de pointe, au meilleur coût et respectueuse de l’environnement (Les députés socialistes continuent de crier: «Sortez! Sortez!»)

Seduta del 21 giugno 2006
M. Dominique de Villepin, Premier ministre - Permettez-moi de me tourner d’abord vers vous, Monsieur Hollande. Hier, j’ai dénoncé une attitude; en aucun cas, je n’ai voulu me livrer à des attaques personnelles (Protestations sur quelques bancs du groupe socialiste), que je condamne. Si certains mots vous ont personnellement blessé, je le regrette et je les retire (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP). Dans une démocratie, chacun a sa place et son rôle à jouer, dans l’écoute mutuelle, le dialogue et le respect. Mais pour que nous puissions avancer dans la voie d’une démocratie apaisée, Monsieur Hollande, il nous faut tirer les leçons des dernières années et des derniers mois.

0 Comments:

Posta un commento

<< Home